L'Histoire du quartier des Minimes
Les Minimes
La partie nord de Toulouse fut appelée « Grande Lande ». Elle appartenait à 2 capitoulats (nom donné à des secteurs géographiques au 13ème siècle) séparés par le chemin allant de la porte Arnaud Bernard à Launaguet (av des minimes et Fréderic Estebe), celui de Saint Pierre à l’ouest de cette voie et celui de Saint Sernin à l’est. Cette limite est encore celle qui sépare les cantons 4 et 6.
Le quartier tient son nom de l’ordre religieux des Minimes qui s’installa au XVIème siècle.
Le quartier de la Salade vient de Salada en occitan qui désigne les fourches patibulaires auxquelles on exposait les cadavres des condamnés à mort à la vue et à l’odorat des passants.
Etienne de Mazade, au XVIème possède une propriété qui donne son nom aux environs.
Il en est de même pour Jean Baptiste Raisin au XVIIIème siècle .
Au XVIIème siècle le couvent est une des premières maisons avant Toulouse qui commençait à Arnaud Bernard.
Francesco Martillo dit Francois de Paule (1416-1507) est originaire de Paola (Calabre) ou il a fondé un ordre de religieux « les ermites de Saint François d’Assise » appelé plus tard « les Minimes » c’est à dire les plus petits, les plus humbles. Il devient l’ami puis le conseiller de Charles VIII puis de louis XII. Il vint à Toulouse après avoir rencontré Laurent Alleman, évêque de Grenoble et abbé à Saint Sernin à Toulouse. Celui-ci lui prête la chapelle Saint Roch inoccupée qui existe encore.
D’après « Les Minimes, un quartier de Toulouse » de Marc Miguet (Les amis des archives de la Haute Garonne)
Le canal du midi
La pose de la première pierre du canal du midi à l’embouchure à lieu le 17 novembre 1667.
Les 240 kilomètres du canal de Toulouse à l’étang de Thau ont été entièrement réalisés a la force des bras par environ 12.000 travailleurs.
Le canal est inauguré le 15 mars 1681, six mois après la mort de Paul Riquet son créateur.
Les architectes avait quelque peu sous estimé les ouvrages de franchissement du canal du midi, le pont des minimes en bois à l’origine fut ensuite construit en brique. En 1832 Urbain Vitry architecte de la ville fait ériger des colonnes sur le pont. Celles-ci réduisant la passage seront abattues en 1940. Elles ont été symboliquement reprises dans l’architecture du bâtiment du Conseil Général qui se trouve à quelques mètres de leur emplacement d’origine.
Le pont fut entièrement démoli en 1966 puis reconstruit et ouvert à la circulation en décembre 1969.
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——— Page créée le 25 décembre 2004 ——— Dernière mise à jour le 13 avril 2005 ———